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Préserver nos richesses : la gestion de l’eau

    Même s’il est très difficile de modifier le droit français, il faudra avancer des arguments juridiques pour permettre en Corse l’interdiction de nouveaux forages privés (sauf activité agricole s’il n’y a pas de desserte OEHC). L’eau est un bien commun qui se raréfie et, comme tel, ne saurait continuer à être privatisé.
La qualité de l’eau est un des éléments constitutifs de la santé publique. Cette qualité est gravement atteinte par l’utilisation des produits phytosanitaires. Il faut donc pouvoir en interdire progressivement mais rapidement l’usage sur notre territoire.

    À l’inverse de ce qui s’est fait sur la ville d’Aiacciu dont l’excessive imperméabilisation des sols produit les inconvénients et les dégâts que l’on sait, il faut végétaliser les villes au maximum, tant dans la périphérie qu’a l’intérieur même de la cité.
Afin de freiner la fuite en aval de la ressource en eau, quand l’érosion des sols ne favorise plus l’infiltration et la filtration des eaux, il est nécessaire de les retenir autant que possible en amont. Cela passe par l’interdiction des coupes à blanc dans les forêts, et par la règle : un arbre coupé, un arbre replanté.
En plus d’être des réservoirs de la biodiversité, les zones humides entretiennent les réserves et jouent, en cas d’orages, le rôle de bassins de rétention naturels. Il faut donc les préserver aussi pour cette raison.

   Il faut arrêter le rejet des eaux usées sans traitement dans le milieu naturel par les communes, comme par toutes les exploitations non reliées de quelque nature qu’elles soient, par un plan d’aide massif pour l’assainissement.
Les décharges sauvages qui polluent nos sols et par voie de conséquence nos ressources en eau, nos aquifères et nos cours d’eau doivent aussi disparaître en raison des risques pour l’eau.

   Il faut se battre contre la « disparition » de certains cours d’eau sur les cartes officielles de la DREAL et la DDTM. Si un cours d’eau est déclassé, cela permet d’installer des assainissements non collectifs à moins de 35 mètres d’un talweg en Corse du Sud et donc engendrer une pollution car un cours d’eau revient toujours si celui-ci n’est pas pérenne. Décréter qu’un cours d’eau n’est plus un cours d’eau au sens d’un article… est une aberration.
Il faudrait élargir à la Haute Corse l’interdiction prise par arrêté préfectoral en Corse du Sud de tout rejet par les particuliers d’eaux usées traitées dans le milieu naturel (ruisseau, talweg, réseaux d’eaux pluviales etc.).
Enfin, il faudra éviter la multiplication des piscines privées en favorisant les piscines partagées et publiques, éviter tout type de gaspillage de l’eau (lavage de voitures), optimiser l’usage de l’eau agricole par l’irrigation raisonnée et enfin récupérer les eaux pluviales.

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