Elections territoriales
des 20 et 27 juin 2021




Elections territoriales
des 20 et 27 juin 2021
Elections territoriales
des 20 et 27 juin 2021
Elections territoriales
du 20 au 27 juin 2020
• Nous sommes favorables à une citoyenneté corse de résidence, liée au droit de vote et au droit du travail, par laquelle la notion de peuple considéré comme une « communauté de destin » prend tout son sens.
• C’est sur ces bases que l’on pourra organiser un référendum local sur l’autonomie ou tout autre sujet, dans le cadre du droit à l’autodétermination du peuple corse comme de tout autre peuple.
1/ RÉSIDENCE ET DÉMOCRATIE
Le Code civil (art 102 et suivants) pose le principe :
• “Le domicile est un lieu où [la personne] a son principal établissement” (principe de principalité)
• “On ne peut avoir légalement qu’un seul domicile” (principe de l’unicité)
En conséquence on réside (ou on est domicilié) à titre principal dans sa résidence principale, et par conséquent toutes les autres résidences, quelles que soient leur nature ou leur qualité sont considérées comme “secondaires”.
Certes le Code civil et la jurisprudence admettent qu’il peut y avoir d’autres types de domiciles « spéciaux » pour lequel on peut opter, sans qu’il devienne principal.
Cela étant posé, il nous semble plus utile de réfléchir à un statut (ou toute autre dénomination assortie de droits ou d’avantages quelconques) se fondant sur le résidant (personne physique), plutôt que sur la résidence (bien immeuble). La résidence est trop marquée fiscalement pour espérer autre chose qu’un lien direct entre la propriété et la citoyenneté. C’est en quelque sorte le retour au suffrage censitaire.
Compte tenu de l’expansion démographique de ces cinquante dernières années, si l’on veut que la Corse reste « la machine à fabriquer des Corses » qu’elle a toujours été au cours des siècles, le « résidant » est celui qui sur la durée, a choisi de faire partie de la communauté de destin que nous nommons le peuple corse.
Il s’exprime par le droit de vote aux élections locales au terme de 3 années de résidence permanente, et le droit d’être candidat au bout de 5 ans. Une dérogation spéciale pourrait être accordée aux migrants victimes de désastres écologiques ainsi qu’aux réfugiés politiques. Il s’exprime aussi par un accès prioritaire – à compétences égales – à l’emploi public, dans les mêmes conditions de durée que le droit de vote.
Ceci en parfaite concordance avec une action soutenue en faveur du bilinguisme, voir du multilinguisme, dans tous les domaines de la vie sociale, administrative, scolaire et professionnelle, assortie d’un politique publique de la culture résolument tournée vers une identité créatrice.
2/ RÉSIDENCES ET SPÉCULATION
AEIV soutient qu’une moralisation du marché immobilier et foncier pourrait en grande partie passer par une révision des dispositions qui concernent le statut actuel des résidences secondaires dont l’explosion du nombre a provoqué l’apoplexie que nous connaissons. C’est pourquoi nous attendons avec espoir que les députés et les sénateurs se battent pour faire adopter les dispositions suivantes, après qu’elles aient été proposées par la future Assemblée de Corse, en complément du PADDUC :
• Stopper au plus vite, les dispositifs de défiscalisation concernant l’hébergement touristique neuf et faire un vrai bilan des dispositifs qui ont couru depuis le début des années 2000 et avant.
• Inclure l’habitat en résidences secondaires dans le calcul imposé aux communes pour la construction de logements sociaux (loi SRU). Aujourd’hui en effet, aucune commune touristique n’est contrainte à la construction de logements sociaux, puisque toutes sont trop petites en termes d’habitants permanents.
• Obliger toute commune dépassant 30 % de résidences secondaires à cette obligation d’ouvrir des logements sociaux.
• Utiliser les expériences suisses, italiennes, anglaises pour mettre en place des dispositifs limitant le taux de résidences secondaires à 25 % (et évidemment en priorité dans les nouveaux PLU intercommunaux).
• Renforcer des clauses anti-spéculatives dans le cadre des programmes publics d’habitat destinés à l’accession à la propriété.
• Relever des taux de fiscalité sur les résidences secondaires non mises sur le marché locatif (le niveau différencié pour la taxe d’habitation est un mécanisme à élargir). En même temps, mettre en place des garanties pour les propriétaires face aux impayés.
• Permettre le découplage des statuts du logement touristique et permanent, avec droit de préemption pour les communes sur le rachat des résidences secondaires pour favoriser leur reconversion en logement permanent ou en hébergements touristiques productifs.
• Obliger réellement les territoires à appliquer des politiques foncières de long terme préservant les terres agricoles. Il y a lieu notamment d’accélérer la mise en place de Schémas de cohérence territoriale (SCOT) sur les zones touristiques. À travailler sur des PLU adaptés aux spécificités du tourisme (zonages par exemple) : en effet aujourd’hui la loi ne permet pas au maire de statuer sur le caractère d’un permis de construire : habitation permanente ou secondaire, etc.
• Rendre, pour la montagne les Schémas de massifs prescriptifs en matière d’urbanisme, créer des Schémas littoraux à l’instar des Schémas de massifs…
• Lutter contre la corruption en vérifiant l’origine des fonds destinés à financer les acquisitions foncières et les opérations immobilières.
Tant que ces dispositions ne seront pas appliquées, et dans l’état actuel de la confusion qui règne à propos du statut de résident :
• Il ne limiterait pas le taux de résidences secondaires ni des résidences touristiques destinées à la location qui continueraient de faire la joie des spéculateurs, insulaires ou pas, car lier la spéculation immobilière et la résidence secondaire au simple fait de la propriété ne peut pas résoudre la difficulté d’accès au logement pour les résidents, ni la flambée des prix du foncier qui la conditionne.
• Il pourrait conduire à une généralisation de la pratique des prête-noms, qui ne répondra en rien à la spéculation immobilière.
• Il pose la question d’une résidence acquise dans les délais définis par le statut et d’un départ de l’île a posteriori.
• Il pose la question de la Diaspora, non-résidente de fait. Ouvrir le statut de résident à la diaspora reviendrait à accepter un droit du sang contraire au principe même de la communauté de destin. Il faut donc ouvrir là un troisième champ de discussion pour ceux « qui n’habitent pas la Corse mais qui sont habités par elle ». Comme a su le faire Israël.
Prévention, réduction, réutilisation, transformation du déchet en ressource, vers un changement complet de regard et de méthode pour nos déchets
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Nous sommes favorables à une citoyenneté corse de résidence, liée au droit de vote et au droit du travail, par laquelle la notion de peuple considéré comme une « communauté de destin » prend tout son sens.
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Le livre en langue corse est l’un des vecteurs de la politique de défense et d’illustration de cette langue. La production littéraire est d’ailleurs abondante et de qualité et de nombreux prix récompensent…
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Même s’il est très difficile de modifier le droit français, il faudra avancer des arguments juridiques pour permettre en Corse l’interdiction de nouveaux forages privés (sauf activité agricole s’il n’y a pas de desserte OEHC).
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