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Nous diriger vers la souveraineté alimentaire

La Corse importe 95 % de son alimentation. Elle cumule la pression touristique sur le foncier agricole, l’abandon des terres de l’intérieur, les problèmes d’indivision et de spéculation. Il est temps de revenir à une économie productrice.

Nous ne devons en aucun cas nous engager dans la course à la compétitivité liée au modèle agro-industriel et perdue d’avance. Nous défendons la relocalisation de notre alimentation, les productions de qualité, respectueuses de la nature et de la condition animale..

Revoir les priorités

1  Réinventer « a terra di u cumunu » grâce à la préemption et l’acquisition par la CDC de terres agricoles pour installer des jeunes en location (longue durée, transmissible), sans investissement lourd en foncier ; en production bio, axée vers les circuits directs (cantines, hôpitaux, etc.).
2   Réserver réellement les espaces stratégiques agricoles (ESA) en empêchant l’urbanisation des sols les plus fertiles sans possibilité de mesures compensatoires, en défendant les terres potentiellement agricoles et les espaces sensibles, devant la justice si nécessaire.
3   Privilégier une agriculture destinée à satisfaire les besoins locaux, en favorisant et en soutenant les circuits courts. Et réévaluer pour l’améliorer le modèle extensif d’élevage bovin (fourrière territoriale pour les animaux à l’abandon). Veiller au bien-être animal.
4   Préserver la terre par le changement de certaines pratiques agricoles : sortie rapide des pesticides, diffusion des variétés locales adaptées, plan de soutien à l’agroforesterie, développement de modes de cultures respectueux (permaculture, maraichage sur sol vivant, etc.).
5  Réorienter la restauration collective qui doit devenir éthique, locale et bio (et sans plastique).
La mise en place de ce plan territorial conditionnera l’attribution des aides aux porteurs de projets publics et privés, déterminera les acquisitions foncières, les programmes de recherches et les actions d’éducation et de partage des savoirs.

Favoriser l’autoproduction

1  Aider l’autoproduction par le développement de jardins partagés ou communautaires avec un accès facilité à l’eau d’arrosage (réservoirs), la réhabilitation des terrasses.

Développer la pêche raisonnée

  • 1

    Étudier la possibilité de créer une flotte de bateaux appartenant à la CDC, loués aux pêcheurs, là aussi pour éviter les investissements lourds ; et valoriser les formations du lycée maritime.
  • 2

    Poursuivre les suivis de populations de poissons et créer si besoin des zones supplémentaires de can-tonnement ; négocier une augmentation des quotas de thon et d’espadon pour la Corse ; maîtriser la concurrence de la pêche de loisir.
  • 3

    Poursuivre les recherches sur les espèces marines, et veiller à un développement aquacole respectueux d’un strict cahier des charges (bio).

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