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Préserver nos biens communs

Air, eau, terre sont nos biens à tous. Répondre aux défis climatiques oblige à une rupture radicale en matière d’urbanisme, de pratiques agricoles et de gestion de l’espace.

Le PADDUC* a défini des orientations économiques et répertorié les espaces stratégiques agricoles, les zones fragiles, les sites protégés ou à mieux protéger… Il a défini un cadre, qui reste à compléter et surtout à faire respecter.

Corbs sur au-dessus d’un herbier de posidonie.
Etang de Biguglia.

Défendre la biodiversité

Pour faire face aux menaces pesant sur la biodiversité exceptionnelle de la Corse nous proposons de faire voter par l’Assemblée un plan contraignant et opposable de sauvegarde et de mise en valeur, avec des objectifs sur 20 ans intégrant l’ensemble des dispositifs existants, comprenant :
1  La création de nouvelles réserves naturelles pour sanctuariser les sites fragiles.
2   L’interdiction des entrées sur le territoire d’espèces animales et végétales porteuses de nouvelles maladies.
3   Un plan global de sauvegarde des espèces menacées.
4   L’adoption de budgets climatiques à zéro impact biodiversité.
5  La protection efficace d’un des plus grands herbiers de posidonies de Méditerranée qui entoure notre île. Stockant 8 fois plus de carbone que les forêts, il joue un rôle capital dans l’atténuation du changement climatique.
6  La mise en cohérence des moyens de gestion des sites et la création d’une cellule de vigilance.
La mise en place de ce plan territorial conditionnera l’attribution des aides aux porteurs de projets publics et privés, déterminera les acquisitions foncières, les programmes de recherches et les actions d’éducation et de partage des savoirs.

Freiner l’artificialisation des sols

1  En donnant un coup de frein à l’expansion urbaine de manière à préserver les espaces stratégiques qui ont un rôle modérateur dans le bouleversement du climat.
2   En reconnaissant le rôle capital des forêts : mieux les gérer pour éviter les incendies et développer leur valeur d’usage.

Réorienter la politique de l’eau

Notre capacité de stockage est fragile : à peine plus de 100 millions de m3 pour bientôt 100 millions de m3 consommés. Le plan de la CDC « Acquanostra 2050 » vise à augmenter la quantité d’eau disponible (surélévation des barrages, nouvelles réserves) et à veiller à sa qualité par la lutte contre toutes les pollutions. Il n’évitera pas la situation de « vulnérabilité » en cas de sécheresse. Il s’agit d’évoluer vers des pratiques agricoles moins gourmandes en eau, d’assurer une protection renforcée des zones humides, de financer massivement les collectivités pour les investissements de remise à niveau. Et de soumettre les décisions d’urbanisme aux ressources en eau : le mitage se traduisant souvent par des forages individuels qui ponctionnent excessivement les nappes.

retrouvez tous nos engagements

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