Entretenir sa santé, prévenir certaines maladies, se vider l’esprit ou encore développer la confiance en soi. Les bénéfices du sport sont nombreux et la politique menée par la Collectivité de Corse en la matière doit être à la hauteur des enjeux. Ainsi, elle doit agir au quotidien pour inciter jeunes et moins jeunes à pratiquer régulièrement une activité sportive. Pour encourager la pratique du plus grand nombre, plusieurs pistes d’actions s’offrent à elle. Nous avons fait le point avec Marcandria Peraut, membre de notre liste et professeur de krav-maga.

Un outil de communication est nécessaire.
« Pour commencer, il faudrait créer un outil de communication sous forme de site Internet sur lequel la CdC recenserait tous les sports dans toutes les villes et villages de Corse, auxquels les gens pourraient accéder en deux ou trois clics », livre Marcandria Peraut, membre de la liste Ecologia Sulidaria et professeur de krav-maga à Corte. Ajoutant qu’il faut aussi faire du sport quelque chose de convivial et peu couteux au plus près des habitants de l’ensemble de l’île, il développe : « Il faut amener le sport dans les villages, par exemple avec l’organisation de journées portes ouvertes ».

Le rural ne doit pas être oublié.
Dans ce droit fil, Ecologia Sulidaria aspire à ce que la CdC mène une action forte dans le milieu rural, où une partie importante de la population est parfois contrainte de renoncer à la pratique d’un sport. En créant des équipements sportifs de proximité ou en développant des systèmes permettant de rallier facilement des centres urbains, l’activité sportive notamment chez les adolescents pourrait rapidement augmenter. « On peut imaginer mettre en place des navettes entre les villages », indique Marcandria Peraut en soulignant que faciliter l’accès au sport pour les personnes en situation de handicap, ou les familles aux revenus modestes font également partie des grandes priorités.

Une plus juste allocation des ressources
Par ailleurs, le jeune homme plaide aussi pour une plus juste répartition des fonds alloués au sport entre le monde professionnel et le monde amateur.
En effet, si le sport de haut niveau doit être un élément fédérateur, il ne doit pas pour autant faire oublier que le soutien aux structures de dimension plus modestes qui œuvrent chaque jour revêt un caractère majeur. « Il faut aider les associations au point de vue logistique, matériel et financier. Par exemple, il faut fournir des locaux aux nouveaux clubs et les aider un peu plus au quotidien. Les grands clubs sont très bien encadrés et ont de très beaux locaux. Désormais, il faut plus encadrer les sports amateurs ou sans compétition », explique-t-il.
Un point d’autant plus capital, selon lui, que le sport amateur peut contribuer à diffuser une certaine éducation à l’environnement. « Il faut se servir du sport pour sensibiliser les gens aux déchets qu’ils génèrent ou même à la protection des sites. Tous les sports de nature contribuent par exemple à mettre en valeur notre patrimoine immatériel. Et plus on fait de sport dans la nature, plus on est éduqué à l’environnement, et plus on a envie de la protéger », note-t-il encore.

Ecologia Sulidaria

Recommended Posts