ECOLOGIA SULIDARIA apporte son soutien au maire d’Olmi-Cappella, Monsieur Frédéric Mariani, qui a le courage, comme d’autres maires, de s’attaquer au problème de la divagation animale.

Dans de nombreux villages, et même aux abords des grandes villes, la situation est devenue intenable et continue de se dégrader : danger permanent pour les habitants, attaques constantes, et catastrophes inévitables : blessés à vie, morts sur les routes. Auquel s’ajoute un sentiment d’insécurité permanent obligeant les habitants à s’enfermer ou barricader leurs jardins, les dégâts pour l’environnement et l’état déplorable de certains animaux.

Les enjeux financiers des primes ont entraîné la mainmise incontrôlée de certains éleveurs, qui discréditent l’ensemble de la profession, sur des nombreux espaces communs ou privés. L’absence de sanctions sérieuses apparaît comme un encouragement à ce système de prédation.

Seuls, les maires ne peuvent assumer leur responsabilité légale face à cette situation délétère.

Au-delà des contrôles que l’état doit enfin assumer, Ecologia sulidaria rappelle sa proposition pour sortir rapidement du problème des bovins retournés à l’état sauvage (près de 20 000 têtes selon la DDTM) : une ou plusieurs fourrières territoriales se chargeant de récupérer les animaux, d’évaluer leur état sanitaire, et de les « réinsérer » quand c’est possible dans un circuit d’élevage raisonné.

On ne peut plus accepter d’attendre de nouvelles catastrophes et de nouvelles menaces : il est temps d’agir, enfin.