Chaque jour nous apporte son lot de pollutions, résultat croisé de pollueurs volontaires, d’indifférence coupable, d’absence de sanctions. Elles deviennent emblématiques de notre île, même si hélas elle n’a pas le monopole de ces atteintes au milieux.
1) Les bassins de lixiviats de l’ancienne décharge de Vighjaneddu qui débordent quand il pleut – dégâts constatés visuellement par les élus et par huissier mais…circulez, il n’y a rien à voir et de toute façon, « on va les vider… » – pourquoi avoir attendu ?
2) Les biomedias, disques de plastique issus des stations d’épuration, dangereux aussi pour la santé, qui continuent à se déverser par milliers sur des dizaines de plages ; pas d’information du public, une plainte, et puis ? Impunité totale des responsables qui ont conçu des stations d’épuration défectueuses !
3) La catastrophe évitée de justesse pour l’étang de Chiurlinu, avec un déversement de 3 000 litres de fuel. Ce n’est pas le premier : quelles sanctions pour les précédentes pollutions, notamment suite à des incendies d’entreprises ?
4) Décharges sauvages partout dans l’île, alors que le traitement des déchets de chantier est facturé au client, qu’il soit public ou privé. Quelles vérifications par les donneurs d’ordre : communes, intercos, CDC ?
5) Fumées des bateaux : qu’en est-il de l’électrification des postes à quai pour les bateaux de transport ? Qu’en est-il de l’étude sur l’apport économique fabuleux des bateaux de croisières qui empestent Aiacciu ?
Les associations sont sur tous les fronts, mais n’ont pas à assumer les carences des pouvoirs publics.
Ecologia Sulidaria demande que la Collectivité de Corse, « garante de nos intérêts collectifs », s’empare avec force de ces dossiers, mène les procédures nécessaires à leur terme et informe la population quand c’est nécessaire.
Ghjè più chè ora !